Changer de statut pour devenir VTC quand on est taxi peut sembler intimidant. Cependant, cette reconversion est parfaitement accessible à condition de respecter un parcours bien défini. Ce guide vous présente toutes les étapes à suivre, de la compréhension des différences réglementaires jusqu’à l’exercice légal de votre nouvelle activité.
Comprendre la distinction entre taxi et VTC
Avant toute chose, il est crucial de distinguer les deux statuts. Bien que similaires dans leur mission – transporter des passagers – taxi et VTC obéissent à des réglementations différentes. Le chauffeur de taxi exerce avec une licence préfectorale, alors que pour devenir VTC quand on est taxi, il faut obtenir une carte professionnelle VTC délivrée après une formation agréée.
Vérifier les conditions pour devenir VTC quand on est taxi
Pour entamer cette transition, certaines conditions doivent être remplies. Le conducteur doit notamment posséder un permis B valide depuis plus de trois ans. Par ailleurs, un casier judiciaire vierge est obligatoire, ce qui garantit la fiabilité du futur chauffeur VTC.
Suivre une formation VTC agréée
Afin de devenir VTC quand on est taxi, une formation spécifique est requise. Celle-ci se déroule dans un centre agréé et comprend des modules théoriques sur la réglementation, la sécurité routière et le service client, ainsi que des épreuves pratiques. Cette étape est indispensable pour accéder à l’examen VTC.
Réussir l’examen d’admissibilité VTC
À l’issue de la formation, le candidat passe un examen comportant des épreuves écrites et pratiques. La réussite à cet examen permet d’obtenir le certificat de capacité professionnelle, condition indispensable pour entamer les démarches administratives suivantes.
Demander la carte professionnelle VTC
Une fois admissible, la prochaine étape pour devenir VTC quand on est taxi est la demande de carte professionnelle. Elle se fait auprès de la préfecture, avec un dossier complet : attestation de formation, certificat médical, casier judiciaire, et immatriculation juridique (auto-entreprise, SASU, etc.).
Immatriculer son véhicule VTC
Le véhicule utilisé doit répondre à des critères précis : confort, dimensions, ancienneté, et conformité aux normes VTC. Il doit ensuite être inscrit au registre des VTC. Cette étape est obligatoire pour exercer légalement comme chauffeur VTC.
Respecter les règles VTC
Contrairement aux taxis, les VTC ne peuvent pas prendre de passagers sans réservation. Ils doivent donc respecter des règles strictes de prise en charge. De plus, il est interdit d’utiliser un marquage extérieur semblable à celui d’un taxi.
Commencer son activité VTC
Une fois toutes les étapes franchies, le chauffeur peut officiellement commencer à exercer. Il peut proposer ses services de transport de personnes pour des transferts vers les aéroports, les gares ou les événements privés. Devenir VTC quand on est taxi permet ainsi de diversifier ses revenus et de répondre à une clientèle plus large.
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