L’assurance vie demeure un placement privilégié

L’assurance vie fait partie des rares contrats qui proposent à la fois des avantages civils, juridiques et fiscaux à ses bénéficiaires. C’est pourquoi il est le placement privilégié des Français par sa souplesse et son rendement dans le long terme.

Cependant, beaucoup comparent l’assurance vie au livret A. Livret A, historiquement plébiscité par les petits épargnants français. Même si ce dernier propose des conditions d’ouverture plus simples, il n’est pas comparable à l’assurance vie qui est plus avantageuse sur le plan de la rémunération. Avec quelques explications, vous allez mieux comprendre la différence entre ces deux formules que beaucoup peinent à distinguer.

Assurance vie : un choix qui rapporte plus

Comparé à l’assurance vie, le livret A est loin de procurer le même rendement sur le plan financier. Son taux de rémunération à moyen terme constitue un véritable mystère pour les épargnants. En effet, c’est l’État qui le fixe deux fois par an en se basant sur l’évolution de l’inflation. Même si sur le papier la performance des fonds est intéressante, les rémunérations annuelles sont très faibles à cause des prélèvements sociaux. De ce fait, l’épargnant sera beaucoup pénalisé s’il veut récupérer ses fonds.

Par contre avec l’assurance vie, l’épargnant bénéficiera d’une garantie effective de son patrimoine personnel. Autrement dit, les rémunérations ne vont pas dépendre des besoins de la trésorerie. De plus, il peut utiliser ses fonds comme une garantie pour avoir un crédit immobilier intéressant.

En effet, le prêteur aura la certitude de récupérer son argent au cas où le prêt ne serait pas remboursé. Non seulement les risques seront très faibles pour lui, mais aussi il pourra proposer à l’emprunteur un taux d’intérêt plus avantageux. Dans cette phase, il est conseillé de trouver un courtier d’assurance pour obtenir le meilleur crédit immobilier possible.

Une succession plus simple avec l’assurance vie

En matière de succession, le livret A n’a prévu aucune disposition particulière en cas de décès. Ainsi, le fonds épargné sera soumis à la fiscalité de droit commun et reversé au sein de l’actif successoral. Ce qui s’avère défavorable sur le montant qui doit être versé à l’héritier.

S’il s’agit d’une assurance vie, la transmission du patrimoine est plus simple. En effet, l’épargnant est appelé à désigner de manière formelle ou nominative une personne lors de la signature du contrat. S’il s’agit d’un conjoint survivant, l’exonération sera totale, avec une transmission qui peut aller jusqu’à 152 500 euros. En plus, la taxation est très intéressante, ce qui n’est pas le cas avec le livret A où la fiscalité est très lourde. L’autre avantage est que l’assurance vie peut être rachetée après plusieurs années.

De plus, c’est seulement la partie des intérêts qui sera soumise à l’impôt. Vous avez la possibilité de lier les intérêts à votre déclaration de revenus ou appliquer le PFL (Prélèvement forfaitaire libératoire).