L’existence d’un contrat d’assurance n’est jamais une promenade de santé. Au cours de sa période de validité, un tas d’événements sont susceptibles d’arriver.
L’assuré a bien sûr des droits mais aussi des devoirs, qu’il se doit connaître afin d’optimiser le niveau de garantie indiqué par le contrat d’assurance.
Que faire en cas de litiges entre assureur et assuré ?
Quand le contrat d’assurance mentionne une clause de révision des cotisations, l’assureur a le droit d’élever ses prix sans préavis. A partir du moment où l’assuré prend connaissance de cette hausse, il a 15 jours ou parfois un mois, selon le contrat, pour faire la demande via une lettre recommandée de la résiliation du contrat pour cause de prix trop chers.
Dans cette situation, le contrat est clôturé deux mois maximum après la réception de la lettre de résiliation.
Si le contrat n’intègre aucune clause de révision sur les cotisations, alors l’assureur ne peut pas changer son prix sans que l’assuré ne soit d’accord. Dans ce contexte, le souscripteur a la possibilité de s’opposer à l’augmentation de la cotisation. Il peut exiger de verser l’ancien montant. Cependant, dans cette situation spécifique, c’est l’assureur qui est en mesure de rompre le contrat d’assurance.
Les avantages du courtier en assurances
Quand un contrat prévoit le recouvrement de certains risques et que l’assuré veut élargir cette couverture à d’autres risques, on parle alors d’aggravation du risque. La loi permet à l’assureur résilier le contrat dans le cas ou il refuserait d’assurer ce nouveau risque. Il peut aussi augmenter le montant de la cotisation. C’est d’ailleurs la formule qui est choisit en priorité.
L’assuré dispose de trente jours à compter pour refuser ou accepter le nouveau montant. S’il exprime un refus, il peut encore demander à l’assuré de revenir aux conditions du contrat d’origine. Il peut aussi demander sa résiliation ou opter pour un changement d’assureur.
Quand la situation d’un assuré évolue et que les risques à couvrir sont moins importants qu’auparavant, on parle alors d’une diminution du risque. Dans cette situation, l’assureur a le droit d’abaisser le tarif de la cotisation. Mais s’il s’oppose, l’assuré a la possibilité de mettre fin au contrat. Dans ce cas la résiliation devient effective trente jours après la demande envoyée par l’assuré.
Dans le jargon de l’assurance, on parle de fausse déclaration non intentionnelle si un sinistre se réalise et que l’assureur découvre que les informations fournies par son assuré pour le contrat d’assurance sont fausses.
Dans ce contexte, l’assureur est en droit de baisser le niveau de l’indemnisation de manière proportionnelle aux taux des primes qui auraient dû être versés.
Ce qui peut créer un litiges entre assureur et assuré.
L’assureur a également la possibilité juridique de maintenir le contrat d’assurance et d’augmenter les primes.
Mais il peut rompre le contrat dans un délai de dix jours après l’envoi à l’assuré d’une note par lettre recommandée.