Si vous souhaitez devenir chauffeur VTC, vous devez souscrire un certain nombre de contrats d’assurance. Mais alors : quelles sont tendances actuelles du marché de l’assurance VTC à Paris ?
Dans ce contenu, on vous livre l’essentiel pour faire les bons choix en connaissance de cause.
Tous les chauffeurs de VTC sont tenus de souscrire une assurance en responsabilité civile professionnelle et cela, depuis le 1er octobre 2014.
Il s’agit d’une assurance double dans le cadre de la profession de chauffeur de véhicule de transport à titre onéreux.
Vous avez donc l’assurance RC Pro circulation et l’assurance RC Pro exploitation.
C’est le contrat fondamental dans toute procédure d’assurance automobile.
Obligatoire, elle vous couvre en cas de dommages causés à un tiers lorsque votre véhicule est en circulation.
Vous créez un accident avec votre voiture et c’est vous qui êtes en tort.
Le véhicule adverse sera indemnisé par votre responsabilité civile circulation. La garantie “dommages” de votre contrat s’occupera quant à elle des dommages causés à votre véhicule.
Spécialement dédiée aux transporteurs de voyageurs à titre onéreux, la RC pro exploitation est une assurance qui vous protège contre d’éventuels dommages causés aux tiers (en dehors de toute implication de votre véhicule).
Elle couvre les dommages matériels, immatériels et corporels (causés à un passant à l’extérieur du véhicule ou à un client).
En plus de l’assurance responsabilité civile professionnelle, vous pouvez souscrire une assurance auto professionnelle pour votre véhicule.
Celle-ci couvrira votre outil de travail (le véhicule en l’occurrence).
Auprès de votre assureur, c’est alors l’activité de VTC qu’il faudra déclarer comme utilisation.
Pour profiter d’une protection complète en cas de sinistre (accident, collision, incendie, explosion, dommages liés à un événement climatique, etc.), de bris de glace, de vol ou de tentative de vol, votre automobile doit être assurée dans le cadre d’une garantie « tous risques » ou » tierce complète ».
À l’heure actuelle, des extensions obligatoires à la garantie “dommages” existent : catastrophes naturelles et technologiques, tempête, acte de terrorisme et attentats, etc.
La garantie perte d’exploitation vous permettra d’être indemnisé en cas d’immobilisation prolongée de votre véhicule (ou de vous-même) et de sinistre grave.
Elle vous permet aussi de faire face à une baisse de votre chiffre d’affaires.
Si cette garantie n’est pas obligatoire, elle reste fortement recommandée.
Grâce à elle, votre assureur peut mettre des experts spécialisés à votre service pour trouver des solutions idoines à la reprise de votre activité.
Outre ces assurances indispensables, vous pouvez souscrire à certaines garanties supplémentaires moyennant une surprime.
Cette garantie couvre les dommages causés aux biens transportés.
Ils peuvent être professionnels ou personnels.
Nous parlons ici des éléments qui ne sont pas installés “de série” par le fabricant.
Vous pouvez aussi les assurer.
Il s’agit d’une garantie complémentaire qui couvre les réparations à effectuer sur votre véhicule en cas de panne (électronique, électrique ou mécanique).
Le contrat indiquera les pièces couvertes.
Si un litige lié au véhicule (hors accident) se présente par exemple, c’est cette garantie qui vous permettra de jouir d’une assistance ou d’une défense pénale au recours contre un tiers.
Cette assistance peut prendre la forme d’une intervention judiciaire, d’une démarche amiable ou de conseils téléphoniques.
Elles regroupent les assurances « individuels accidents ».
Il s’agit de garanties forfaitaires prévues en cas d’invalidité, d’incapacité ou de décès.
Enfin, il faudra choisir entre une assurance multirisque ou plusieurs contrats d’assurance VTC.
Notez toutefois que le contrat d’assurance multirisque intègre généralement l’essentiel de vos besoins de garanties.
Il offre la possibilité de négocier un tarif intéressant et l’avantage de simplifier les démarches.
Les garanties de l’assurance vtc